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Sociable, le journal en ligne d'un gay à Paris - Saison 3
8 avril 2013

J'étais calme et puis....

Je m'étais calmé faut bien l'avouer, Je ne sortais plus, clouer devant la télé.

Et puis, et puis... Il y a trois semaines, un déclic.

Boum, le Queen, Boum un remontant, Boum... la débauche.

Je faisais bien des plans cul, je n'ai jamais arrêté. Je ne peux plus compter le nombre de mecs avec lesquels j'ai couché, mais là n'est pas la question. L'essentiel est bien de mettre des capotes et de pas faire du mal à ceux qui tombent amoureux.
Donc, j'étais sage. Genre bobo proprio propre sur lui. Je dépensais plus chez Dolce & Gabbanna que dans les bars, c'est dire...

Et puis je ne sais pas ce qui m'est arrivé. Alors que je bosse comme un taré, voilà trois week-ends de rang où ça a été du grand, grand n'importe quoi. Je ne peux pas tout raconter parce que j'ai des absences sur les fins de nuit. C'est con de claquer 750 ou 1000 euros en une nuit et de pas s'en souvenir hein ? On est d'accord. C'est tout moi ça pourtant. Ha le con.
Donc, je suis beaucoup sorti, sans vraiment de raison. Direct mes démons m'ont rattrapé... Mes dealers aussi. C'est fou ces gens qui ne vont jamais en prison.

Et puis le sexe... Haaa le sexe. J'ai rencontré beaucoup de garçons ces dernières semaines. Toujours les mêmes pays : Thaïlande, Taiwan, Japon, Corée (du Sud), Tahiti, HK, Singapour... C'était bien. Le Thaï était amoureux, cela n'a pas été facile.
Et puis il y a eu cette visite de ce garçon des Îles venu de Londres. Nous nous connaissons depuis presque 10 ans mais on ne se voit pas souvent. Je l'aime beaucoup. Nous sommes beaucoup sortis mais c'était bien. Spyce, White Bar, Queen, Freedj, After...Nous avons abusé des bonnes choses.
Il est reparti, je ne le reverrais peut-être que dans 1 an ou 2, même s'il sait qu'il est toujours le bienvenu. De ces garçons qui passent sans jamais rester. De ceux avec qui l'on reste en contact, toujours, et auquel on pensera et repensera quand il sera temps de s'endormir. De ceux qui vous marque de leur odeur, que vous admirez pour leur démarche, leur sourire. De ceux que l'on ne peut oublier même si l'on sait qu'on ne vivra jamais avec. 

Non, je ne suis pas amoureux. J'aimerais bien. Mais quelquechose m'empêche de me poser, de le trouver. Le boulot où tout va très vite, cet emploi du temps de cinglé. Je ne sais pas. je suis l'exemple vivant que la multiplication à l'infini des rencontres ne permet pas de tomber sur LE garçon. Où alors je suis aveugle, ou alors je ne veux pas voir.

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S
Je ne pensais pas te relire un jour, mais j'en suis contente. Je vois que tu ne changes pas vraiment.
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